• Salaud d'pauvres !!!




    Extrait de






    " La traversée de Paris "




    Un monument du cinéma français ...



    Un Gabin géantissime ...


    Et un Bourvil tout autant !!!











    " Où est ce qu'il va chercher tout ça ???... "








    Avant d’être mis au pilori par les critiques de la Nouvelle Vague ...

    Claude Autant-Lara signait en 1956 ce sombre et pertinent récit

    Sur le comportement des Français durant l’Occupation

    Adapté d’une nouvelle de Marcel Aymé et rentré dans la légende 

    Ggrâce aux performances de Bourvil et Jean Gabin.








    Un duo d'clâââââssssssssssssss ....


    Et de première !!!!


    Du
    cinéma ça camarade !!!!


    Du cinéma ça !!!!









    Paris, 1943.

    Chauffeur de taxi au chômage,
    Marcel Martin gagne sa vie en livrant des colis au marché noir.

    Il se dirige ensuite avec sa femme Mariette
    Vers le restaurant où il doit retrouver son complice.

    Il y apprend que celui-ci vient d’être arrêté par la police. 

     Un jour, il doit transporter à pied, à l’autre bout de la capitale,
    Quatre valises contenant un cochon découpé .

    Il se rend dans la cave d’un nommé Jambier
    Et y joue de l’accordéon pendant qu’on égorge l’animal.


    Un inconnu entre alors dans le restaurant et, sur un malentendu,
    craignant qu’il ait glissé un rendez-vous à sa femme,
    Martin l’invite à partager son repas et à travailler avec lui.


    Ce choix s’avère vite calamiteux, car ce nouveau personnage,
    Un certain Grandgil, est loin d’être docile.

    Il s’octroie tout d’abord une substantielle augmentation de salaire
    En terrorisant le malheureux Jambier.

    Puis, il détruit les bouteilles d’un bistrot,
    Où les deux complices se dissimulent de la police ...
    Et traite les clients de « salauds d'pauvres ».

    Il va même jusqu'à assommer un policier dans le quartier où habite Martin.

    Et lorsque, fuyant une patrouille allemande,
    Ils finissent par se réfugier dans l’appartement de Grandgil,
    C’est avec stupéfaction que Martin
    découvre
    Qu’il s’agit d’un peintre d’une certaine renommée
    Qui ne l’a suivi que pour se distraire.

    Poursuivant néanmoins leur chemin,
    Ils arrivent enfin à l’adresse de la livraison mais trouvent la porte close.

    Ils font alors un tel tintamarre que la police intervient.

    Dans la Kommandantur où ils sont emmenés,
    Un officier allemand reconnaît le peintre Grandgil.

    Il s’apprête à les faire relâcher
    Lorsqu’on annonce l’assassinat d’un colonel.

    L’officier allemand ne parvient à sau
    ver in extremis que Grandgil
    Tandis que Martin, lui ...
    Part en déportation en Allemagne en sto...  







    Les années ont passé.

    Paris est libéré ...
    Et nous retrouvons Grandgil sur un quai de la gare de Lyon
    Suivi par un porteur de valises.

    Du haut de la fenêtre du wagon,

    Grandgil reconnaît soudain Martin,
    Portant comme toujours les valises des autres.










    La traversée de Paris est sans aucun doute un parcours initiatique.

    Grandgil, peintre,
    Dont la création est temporairement suspendue à cause de la guerre,
    se distrait et forme par la provocation Marcel Martin,
    Un chauffeur de taxi au chômage introverti.


    Cette longue marche de nuit à travers les quartiers de Paris
    Va permettre à Grandgil d’exposer à Martin par des exemples concrets
    Les limites de la race humaine.

    La scène du café où Grandgil se lâche
    En compagnie d’un Martin temporairement libéré de ses préjugés
    Est un exemple parfait de ce débordement verbal et physique.


    Martin est bousculé par les extravagances outrancières de Grandgil.
    Il se prend au jeu de la puissance que représente ce peintre désabusé
    Qui s’amuse à déstabil
    iser ses contemporains,
    Qu'il juge faibles et sans envergure, par des remarques acerbes.


    Ce cheminement dans Paris, surtout dans sa conclusion,
    Va cependant replacer Grandgil dans un rôle responsable
    Où il devra faire preuve de sagesse et de réflexion
    Pour sauver la vie de son camarade.








    Et bien voilà !


    J'espère avoir pu vous faire plaisir ...







    A une autre fois ?...

    Mandragaure



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  • Commentaires

    1
    abon
    Dimanche 14 Mars 2010 à 08:19
    celui je l'ai vu en entier!
    et j'avais aimé!
    quels acteurs et quels dialogues!!

    m'a fait bien rire ce ptit extrait
                           
    2
    Dimanche 14 Mars 2010 à 12:45
    Yèèèèhhhh !!!!

    Plaisir de vous lire en ce dimanche midi !


    Excellente distribution en effet ...
    Ce sont eux deux qui ont "fait" le film, sa renommée et son impact ...  Et ont par la même occasion imposé définitivement leur propre image et leur genre très personnel dans les salles ...

    Claude Autant-Lara, le réalisateur,  fût une immense figure du grand cinéma français, bien que l'on soit parvenu à lui faire mordre le pavé ...   Pour lui substituer d'autres genres et styles ...

    Bouge toi d'là qu'j'm'y mette quoi ...
    Enfin bon ...



    Moi aussi j'avais vraiment bien aimé ce film ...  Et j'aime toujours autant ...

    C'est vrai que dans cet extrait il se donne à fond le Gabin !!!  Pour ne plus jamais se démentir par après ...



    Il a joué un rôle quasi mythique dans mon enfance lui ...  Le géniteur en était fan ...  Le malheur, c'est qu'il osait lui emprunter certaines de ses répliques qui, sorties du contexte et adressées à l'enfant, prenaient bien sûr des connotations autrement plus dangereuses, voire pour certaines même dramatiques ...


    Le poids des mots hmmm ....
    (Comme vous dites des fois ...)


    J'vous racont'rais ... 
    Aργά και απαλά ...
    Comme il est dit si  joliment en grec ...

    ...
    ...
    ...

    Slowly and softly meaning yes ?...
    ...
    ...
    A plus tard Abon ...

    M'sens joyeuse, un peu, contente, un peu, heureuse même, un peu ...    Just "here and now" ...    

    ...
    ...
    Mandragaure

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