• Fado pas triste



     clip vidéo 

    Deolinda


    Un groupe
    de jeunes portugais

    Chante



    Clandestino




    Article publié initialement dans mon ancien blog
    Sous le titre :

    Clandestino par le groupe Deolinda
    Et la remarquable chanteuse Ana Bacalhau


    En date du samedi 10 octobre 2009






    En plus ...

    Sais pas vous ...

    Mais moi, le portugais, c'est une langue que j'adore entendre ...

    J'ai toujours l'impression, en l'écoutant ...

    Qu'il y a au moins cinq ou six langues contenues là-dedans ...

    'Coutez bien ...  Vous entendrez ...


     
    Video by

    C.VILLERET / G.TOC





    Deolinda est un projet artistique initié en 2006 par le compositeur et guitariste Pedro Da silva Martins.  L
    e personnage de Deolinda est une jeune lisboète qui, entourée de son chat et son poisson rouge, observe le monde à travers la fenêtre de son appartement.  La narration de l'histoire et le personnage de Deolinda sont portés par la remarquable chanteuse Ana Bacalhau.  Le projet connaît un énorme succès au Portugal depuis la sortie du disque à la fin de l'année 2008.


    Fado twist

    Fado pas triste 

      

    Quartet vivace de la banlieue lisboète, Deolinda joue le fado en bonne humeur majeure.  Un art qui délie les codes, dépoussière le quotidien avec humour, tendresse et panache.  Deolinda, la quarantaine, célibataire, habite la banlieue lisboète, possède deux chats, un poisson rouge, épie, derrière ses rideaux de dentelles, l’existence de ses voisins.

    En bande-son : des disques de fado légués par sa grand-mère.

    Caractère coloré, incarné par la pétulante chanteuse Ana Bacalhau (« morue salée »), l’héroïne surgit en 2006 sous la plume du musicien et scénariste Pedro Da Silva Martins, pour servir les aspirations chansonnières d’un quartet familial, nourri de jazz et de classique.

    Sa solitude suscite les histoires; son entre-deux âges, l’assimilation.

    L’aventure naît en banlieue, résidence du groupe, territoire irrigué par Lisbonne, capitale culturelle bouillonnant entre passéisme et modernité, et influencé par le reste du Portugal.

    « Ses habitants viennent de l’intérieur du pays. La musique de notre génération s’accorde donc aux traditions rurales, comme les chants populaires », explique Ana.

    « Du Portugal, le monde ne connaît que le fado, mais notre réalité révèle sa pluralité ».

    Un pays qui s’installe aussi à l’échelle planétaire, pour résonner avec le Brésil dans le classique détourné Não Sei Falar de Amor et dans l’humoristique Garçonete da casa de Fado.

    Dans le verbe gouailleur de Deolinda, serti de trouvailles sonores, d’imprévus poétiques, d’une musique qui se joue des clichés comme d’elle-même, dans l’autodérision virtuose de cet album concept, défilent de drôles de personnages – un macho malabar, un merle siffleur de fado, un joueur de tuba fon-fon-fon, les poissons rieurs de l’eau lilas du Tage – qui content une philosophie du quotidien, tissée de grandes épopées et de petits rien : « J’aspire seulement à devenir maître dans l’art de planter des patates », sifflotent-ils.

    Fi donc du destin, de la transcendance, des amours déchues, et des larmes non séchées : à la suite de Madredeus, Deolinda saute à pieds joints dans la tradition pour en découdre avec les codes.

    Un pied-de-nez décomplexé qui projette le fado en technicolor, relègue guitare portugaise et habits noirs au placard, invite, si le coeur vous en dit, à danser sur les tables.

    Leurs textes parlent bien d’amour, mais d’une passion vive, gaie, débarrassée des oripeaux de la douleur.

    Ainsi de cette jeune femme éconduite par son amant, qui claironne un triomphant « au suivant ! » La dramaturgie reste, mais le drame passe.

    Tissé de folk portugaise, de résidus brésiliens, de couleurs jazzy, leur répertoire se définit comme « Canção ao lado », la chanson d’à côté, une esquive de styles : « Si vous espériez entendre Deolinda, vous vous êtes trompés, nous jouons dans la salle d’à côté », s’amusent-ils sur la chanson titre.

    S’ils acceptent une étiquette, reste celle du fado, mais du fado-fada, « fado avec twist, fado and more », selon Ana.

    « Comme tout genre musical, il exprime toute la gamme des sentiments humains. Amalià imprimait son ombre dramatique, mais il possède d’autres couleurs ».

    Deolinda impulse donc sa vision, le tire vers l’espoir, un optimisme typique du xxie siècle, comme le remarque le contrebassiste Zé Pedro: « Nous autres trentenaires vivons la crise depuis notre enfance. Au lycée, il y avait une crise ; à l’université, il y avait une crise ; et maintenant, il y a une crise. Eh bien, nous avons survécu, sommes heureux, et faisons de la musique ! »

    Une positive attitude qui noie le chagrin dans un grand verre de vie !
     

    Anne-Laure Lemancel sur Mondomix


    Merci du plaisir

    D'avoir pu ...

    Vous le faire découvrir !...

    A bientôt ?

    Mandragaure


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