•          


    Court metrage de Jean-Pierre Jeunet

    Réalisateur ...  

    Entre autres du ...

    Fabuleux Destin d'Amélie Poulain

    Delicatessen

    un Long Dimanche de Fiançailles



             






             

    Lire la suite...


    5 commentaires





  • Naissance du Mac Guffin

    Uranium


      « Lorsque nous avons entrepris d’écrire Notorious et que j’ai commencé à travailler avec Ben Hecht, nous sommes partis à la recherche du Mac Guffin et, comme souvent, nous avons commencé en tâtonnant et nous avons pris des directions trop compliquées. (…) Alors nous avons envoyé promener tout cela et nous avons adopté un Mac Guffin tout simple, mais concret et visuel : un échantillon d’uranium dissimulé dans une bouteille de vin. (…) Le producteur ajoute : « Eh quoi ! Au nom du ciel, qu’est-ce que c’est que ça ? » Je réponds : « C’est de l’uranium, et cela doit servir éventuellement à fabriquer une bombe atomique. » Il ajoute : « Quelle bombe atomique ? »

      Cela se passait en 1944, un an avant Hiroshima. Je n’avais là-dessus qu’une indication, une piste.(…) Le producteur était scandalisé. Cette histoire de bombe atomique lui apparaissait trop absurde pour être la base d’une histoire. Je lui dis : « Ce n’est pas la base de l’histoire, c’est seulement le Mac Guffin », et je lui expliquai ce qu’était le Mac Guffin et le peu d’importance qu’il convient d’y attacher. A la fin, je lui dis : « Si vous n’aimez pas l’uranium, prenons des diamants industriels dont on imaginera que les Allemands ont un besoin vital, par exemple pour tailler leurs outils. Si notre histoire n’était pas liée à la guerre, on aurait peut-être fait une intrigue à propos de vol de diamants, tout cela n’a aucune importance. » Je n’ai pas réussi à convaincre le producteur, aussi nous a-t-il tous « revendus » deux semaines plus tard à la R.K.O. : Ingrid Bergman – Cary Grant – le scénario – Ben Hecht et moi, tout cela en tant que package.

    Lire la suite...


    votre commentaire
  •    


    Le Mac Guffin


    Pour Hitchcock, le Mac Guffin est le genre de détail dont le spectateur n’a rien à faire mais qui ponctuent le film d’une énergie dramatique.

    Ces objets sont primordiaux pour le héros, mais sont, à priori, sans grand intérêt pour le spectateur.

    Ce terme de Angus Pas Phail a été repris par Hitchcock pour définir cet exercice de style. Le Mac Guffin est, selon Pascal Bonitzer, « L’objet du désir par excellence ».

    Lire la suite...


    votre commentaire






  • Conclusion

       La boisson et les clefs et portes suivent donc l’évolution du récit, ont une fonction qui suit celle du récit. C’est par ailleurs ces objets et l’action de boire qui mènent le récit. Notorious est le récit du changement d’une femme qui veut séduire l’homme qu’elle aime, ce qui la conduit à devoir réussir une quête pour prouver sa valeur à celui-ci. Pour mériter l’amour, cette femme frivole doit devenir respectable et doit donc arrêter l’alcool.

       L’objet de la quête se trouve dans des bouteilles d’alcool qui sont cachées dans une cave dont elle doit avoir les clés. Ainsi, les objets du film sont ceux qui permettent de trouver le Mac Guffin et ils mènent donc l’action.

      Ainsi les clés symbolisent le fait de cacher quelque chose, ou à l’inverse de trouver la solution. Ce sont elles, en effet, qui permettent à Alicia de trouver le secret des nazis et à Alex de démasquer Alicia.

    Lire la suite...


    votre commentaire







  • Mort

    Par Sarah Fascetti


      Les clefs et portes vont à présent symboliser l’enfermement, la mort. En effet, quand elle se retourne pour quitter la pièce, sur la porte de sortie, les ombres de ces deux personnages marquent leur présence, leur pouvoir sur elle même lorsqu’elle ne les voit pas. Ils gardent la porte de sortie de la pièce même par leur ombre. Ils sont donc en position de force, de supériorité extrême. Ils ont le pouvoir de l’enfermer.

     

      Devlin vient chez Alex, il parle par l’entrebâillement de la porte, on ne le laisse pas entrer. Il se dirige dans la chambre d’Alicia sans y être autorisé car elle est maintenue prisonnière.

    Elle dit à Devlin qu’ils l’empoissonnent, qu’elle est prisonnière.

      Quand, Alicia et Devlin descendent les escaliers, la vision d’Alicia regardant les nazis est troublée. Elle est soumise à une déformation des sens, prisonnière de ses sens imparfaits. Hitchcock utilise une caméra subjective avec déformation de la vision. Ils vont vers la sortie. Ils vont sortir de la maison, passer la porte.

     

    Lire la suite...


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique